C’était possible : Schiaparelli devient encore plus surréaliste dans sa nouvelle collection Haute Couture.

C’était possible : Schiaparelli devient encore plus surréaliste dans sa nouvelle collection Haute Couture.

Les références de ce défilé Haute Couture sont, comme celles d’Elsa elle-même, très disparates. Dans son univers, les sculptures de Giacometti, les lignes de Jean Cocteau, les kimonos et les turbans berbères ont tous leur place. Roseberry explore cet éclectisme à travers une variété de looks dans lesquels le protagoniste absolu est le manteau. Nous trouvons, par exemple, les cheveux des œuvres de Meret Oppenheim, Los dorados de Salvador Dalí. Même les coups de pinceau chargés de Lucian Freud, tel que recueilli par Vanessa Friedmanrédactrice en chef du New York Times, sur Twitter.

Acielle StyleDuMonde

Un autre des curieux motifs surréalistes repris par Roseberry est l’idée de la main. Si dans le deuxième look elle a imprimé un manteau d’une Vénus presque modeste, dans deux autres looks on trouve des références ethniques, presque chamaniques, à travers de multiples colliers parmi lesquels se détachent deux mains de mannequin entrelacées, comme celles qui émergent d’un manteau XXL de laine épaisse. Ces colliers pourraient être comparés au collier Aspirine, première collaboration artistique du créateur italien avec Elsa Triolet en 1931. La touche finale a été apportée par une paire de chaussures dont l’ouverture peep toe stylisée simule un pied se terminant par un sabot.

Acielle StyleDuMonde

Acielle StyleDuMonde

Contenu Instagram

Ce contenu peut également être consulté sur le site d’où il provient.

Mode